Liens piste D10 Terre Adélie

Voici un lien qui expose quelque historique des avions qui se posent sur la piste de D10 à 10 km de la base Dumont-d’Urville.

https://www.hagassyle.fr/navigation-aérienne

Le navire Astrolabe est actuellement à Hobart et devrait arriver à DDU pour la rotation R1 autour du 8 décembre.

Le départ de DU devrait donc se réaliser entre le 12 et le 14 décembre selon les conditions météo.

photo: skua antarctique

Piste D10: un début de campagne polaire pour un été fleuri de lumières

En cet an de grâce 27 octobre 2021, l’avion affrété pour le transport de campagnards et d’hivernants vers DDU est en passe de décoller de Hobart pour la station italienne Mario Zucchelli et ensuite rejoindre la Piste D10 à 8,5 kilomètres de DDU (10 kilomètres par voie terrestre) et 300 mètres d’altitude.

Cette piste est préparée par l’équipe technique de DDU les semaines précédent l’arrivée prévue de l’avion, un Besseler à deux moteurs à hélices, capable de se poser dans les conditions les plus hasardeuses au monde.

Il s’agit de la niveler afin d’éliminer les sastrugi qui ne manquent pas de se former à la faveur des épisodes de vent catabatiques qui soufflent la neige en des sculptures diverses typiques des régions polaires.

Mon travail à consisté à mettre en place le mât vent et le système de mesure du vent afin de collecter ces données météorologiques permettant au pilote de décider du décollage de l’avion de Mario Zucchelli et pour l’asseoir d’informations utiles à l’atterrissage.

La tension est au maximum sur la base pour préparer cette piste selon les meilleures modalités possibles de sécurité et pour permettre aux nouveaux arrivants de prendre pied sur une base accueillante.

Après leur arrivée à D10, où la vue est superbe sur l’océan, la banquise, le glacier l’Astrolabe et le continent, quelques campagnards prendront place dans la base Robert Guillard (du nom du célèbre assistant de Paul-Emile Victor lors de ses explorations polaires en Arctique au Groenland et en Antarctique en Terre Adélie) tandis que les autres passagers seront accueillis à Dumont-d’Urville pour commencer leur travail, qu’il soit de nature logistique ou scientifique.

L’hivernage proprement dit prendra fin pour voir débuter la campagne d’été. Le navire Astrolabe est prévu d’arriver dans quelques semaines avec des produits frais, avec le courrier attendu par tous depuis R2 ou R3 au début de l’année et de nouveaux campagnards et personnels hivernants de la TA72.

Le jour pointe son museau, tel un phoque avide de repos et qui hume l’air frais depuis son trou dans la banquise, à partir de 2H30 du matin pour un lever solaire vers 5h00. L’été est présent pour nous, pour qui, des températures autour de -5°C en journée en absence de vent correspondent à un sentiment de surchauffe excessive si nous revêtons notre parka.

Mes tableaux n’ont que peu le loisir d’avancer étant donné le rythme soutenu des activités sur base mais les idées prennent forment peu à peu.

Nous avons fêté la semaine passée l’anniversaire de notre départ de Paris le 14 octobre 2020.

Les bébés phoques de Weddell, veaux de mer, naissent en masse sur la banquise alentour et plusieurs dizaines sont déjà comptabilisés par le programme 109 du laboratoire de Chizé.

La banquise elle, recule chaque semaine un peu plus pour laisser place à la polynie à une encablure de DDU.

Les manchots adélies sont arrivés en grand nombre depuis une semaine, les femelles ont rejoint les mâles sur les nids préparés en amoncellements circulaires de petits cailloux. La neige a décoré l’île d’une blancheur candide qui, à la faveur du soleil puissant, commence déjà à laisser place aux rochers bien connus des adélies qui savent bien qu’ils sont sous la neige où les petits cailloux tant espérés les attendent.

Le trou d’ozone a fait une percée vers nous ces deux derniers jours et un nouvel épisode de manque de la fameuse molécule de trioxygène salvatrice de la stratosphère viendra poindre au-dessus de nos têtes au début du weekend prochain, ce sera l’occasion d’un lâcher de sonde de mesure d’ozone vendredi soir. Un article précédent sur ce blog en expose les tenants et aboutissants.

Le soir est propice au bilan mais aussi aux projets. Si le ciel offre ses tonalités paisibles de la palette crépusculaire après l’intense clarté blanche de la journée adélienne, c’est sans doute aussi le moment de ressentir l’ambiance, le vent qui cogne dans les bâtiments, les adélies qui, à la faveur d’un mouvement, se querellent pour un caillou ou une place gardée avec véhémence, ou simplement par le truchement d’un vol de pétrel des neiges dessinant son tracé éphémère et suggéré d’un vol parfaitement limpide et maîtrisé.

Tout écosystème naturel si pleinement équilibré adjoint la prose de sa beauté sauvage ou astrale à nos sens, telle une ressource sacrée qui nourrit d’une saveur exquise les pensées et les poèmes dans le coeur de qui sait voir, de qui prend le temps de s’offrir du temps.

Aucune pensée n’est seule et il suffit de respirer ce qui ne peut plus être vu pour revivre, un instant la beauté d’un monde si éphémère en soi, comme un rêve qui s’évanouit au second souffle qui vient.

Manchotière de manchots?

Les manchots adélie commencent à arriver, les premiers ont posé leurs pattes sur l’île des Pétrels hier, dimanche 10 octobre 2021, toujours pressés et inquiets comme à leur habitude.

La manchotière d’empereurs se déplace au gré des tempêtes qui les amènent à se câler aux abords de l’île des Pétrels. Les tempêtes induisent des pertes de poussins dans la colonie au bonheur des pétrels géants qui s’en nourrissent.

Les nuits ne durent plus que 6 heures.

La banquise se relâche un peu et la mer n’est plus qu’à deux kilomètres de la base en son nord. L’île du débarquement est en eau ainsi que nombre d’îlots qui lui sont proches.

Les manipes de transpondage des phoques se déroulent bien, Camille l’ornitho-écologue suivant les prérogatives du programme 109 du CNRS. Son blog est sur le site de l’Amaepf.

Cette photo date d’il y a un mois devant la manchotière d’empereurs qui se décline en plusieurs groupes espacés de 50 à 100 mètres les uns des autres entre l’île des pétrels, la piste du Lion, Bernard et Lamarck.

Les premiers avions doivent arriver fin octobre et l’Astrolabe mi-novembre.

Les volatiles aptes au vol actuellement présents sont les pétrels des neiges, les fulmars antarctiques et les pétrels géants.

Une petite note de musique, Pascal parlait du silence terrifiant des espaces infinis, ici il s’agit plutôt du vrombissement persistant des espaces Venturi…les tempêtes se succèdent et amènent quelque humilité dans les esprits humains.

Un flocon survole DDU, il passe à 150km/h ou plus…sans se soucier des agitations mentales qui frémissent sous sa structure dendritique, un autre le dépasse, des millions s’égrènent, paraît-il tous différents mais qui les a tous regardés?

Dureste, nul espoir d’y arriver, certains il faut l’avouer se ressemblent fort et si la nature sait offrir une diversité que l’humain a peine à imaginer ou à découvrir, il y a bien des jumeaux flocons qui passent inaperçus au-dessus de l’esprit des l’Homo sapiens. Ces structures-soeurs pourront être rapprochés des esprit-frères des humains qui lorsqu’ils ouvrent les yeux et leur coeur se reconnaissent comme une seule fraternité.

Mickito

11 octobre 2021

polarité poétique

Le firmament n’est probablement pas en haut des montagnes ni dans les espaces intersidéraux, il se situe à l’intérieur de soi où nul ne peut entrer, où nul ne peut ne peut comprendre l’esprit que l’on porte en soi. Sauf? sauf à permettre la résonance par l’ouverture de l’âme, il y a des êtres sur Terre avec qui tout est facile, avec qui l’accord est simple, naturel et immuable, la personnalité peut jouer sur des aspects factices propres à l’égo et à des réminiscences éducatives ou culturelle, qu’elles soient tribales ou élargies à un peuple, mais la même trame joue dans ces êtres-là.

Je m’insinue, au gré du vent polaire qui souffle inlassablement comme un éternel fossoyeur d’orgueil et qui, ambivalence du lieu, forge par l’appropriation, quelque peu, les esprits dans la vanité de cette polarisation unique qu’offre l’exploration polaire.

Dans le sens commun le bonheur est l’assouvissement des désirs, le mien sera toujours soumis à cette loi tranchée du réel qui a supprimé la plus grande beauté de ce désir d’accompagner l’un des miens.

En apparence cela est, en réalité émerge une autre cohérence, une autre possibilité, celle du lien indéfectible qui par-delà les éléments de la physique factuelle m’octroie l’articulation d’un chemin que nul ne saura décrypter. Il en est ainsi, la solitude ne se partage qu’avec ceux qui ont reçu l’initiation. Dans ce cas la transformation de cette solitude s’appellera une résonance, une compréhension inhérente au phénomène tel qu’il s’inclue en nous.

les seuls initiés comprendront à cela toute la trame qui tisse le mouvement d’un sens, d’un horizon. Il n’est pas question ici de techniques, de rites, de procédés mais de simple conscience des sources, source du vent, source du mouvement, source du temps, source du cœur.

Posséder au sens courant n’est pas avoir mais croire que l’on a, la vraie possession est dans l’être lui-même, dans ce mouvement d’âme qui permet de dire « Je suis » comme « il est ».

Le beau n’est pas visible, il se rend visible, le laid n’est pas visible il s’octroie une visibilité, la réalité est bien au-delà des pensées et des sens, elle est un, comme l’esprit est un avec le phénomène.

Il n’a pas pas de matière mais des phénomènes et cela amène l’esprit à concevoir une représentation alors qu’il n’y en a pas, la matière n’étant pas…matière mais phénomène.

On dit souvent qu’un individu est un phénomène, c’est sans doute le moyen de percevoir cette subtilité, ce qui est intangible et n’existe qu’en tant que « couleurs d’influence » qui n’entre ni dans un cadre logique ou mathématisable (fonction) ni dans un cadre culturel ou même poétique, c’est encore bien au-dessus de cette légèreté du sens, on se situe alors dans l’absolu, au sens de vérité source du mouvement et de la conscience.

La lumière en soi.

Mickito

8 octobre 2021

calendrier postal rotations de l’Astrolabe 2021-2022

Le calendrier des dépêches postales est ci-dessous.

Pour une arrivée du courrier à DDU à R0 (première rotation de l’été austral et fin de l’isolement physique de la base pour l’année) il faut l’envoyer avant le 21 septembre à l’adresse ci-dessous et au tarif métropole contrairement à ce que certains agents postaux pourraient affirmer (qui n’auraient jamais rencontré cette destination et qui assimileraient cela à un tarif outremer habituel):

M. Machintruc ou Mlle Trucmuche

Base Dumont D’Urville
District de Terre-Adélie
TAAF
Via ROISSY HUB BSCC PIC
5 rue du haut de Laval
BP17615 Cargo 9
95724 ROISSY CDG Cedex

CALENDRIER 2021-2022DES DEPECHES POSTALES TERRE-ADELIE.pdf

En mémoire d’un souffle

Chhhhhhh, chhhhhh , chhhhh, un bruissement aigu s’immisce dans la cavité, tout était si calme quelque instants auparavant, le son empli l’espace et modèle la pensée à son image ;

Une douce et discrète sonorité apaise l’esprit tel le sifflement d’une Sitelle torchepot ou d’un Troglodyte mignon, tandis que le râle rauque et puissant du catabatique ajoute à l’espace un contenu qui aurait tendance à disperser la concentration et l’attention des plus nerveux.

Le son, vecteur de l’air et donc du souffle, musique créative qui permet d’engendrer la tranquillité ou le chaos. Le souffle s’évertue à nous maintenir en vie mais aussi à nous donner la vitalité, celle qui nous permet d’accepter et d’accréditer notre présence dans un corps, celle qui nous donne le désir de vivre.

Souffler libère, inspirer soulage, aspirer à quelque choses est bien un processus de désir du même ordre et de même nature que celui de vivre. A celui-ci, s’y ajoute ainsi la symbolisation par le mental et le traitement analytique qui, à partir de la base de données de la mémoire, construire et fera émerger le rêve ou désir des sens, source de nos idées et de nos pensées.

Si celles-ci sont parfois en contradiction avec nos sens et nos désirs c’est qu’elles résultent de multiples paramètres qui s’ajoutent et inhibent peu à peu la relation au corps : la culture, les lois, les règles, les principes civilisationnels, juridiques, politiques, sociologiques. Nos idées résultent de milliers d’années de civilisations qui se sont mélangées, détruites ou phagocytées selon les époques.

A ce patchwork sociologique s’adjoint le vécu personnel, familial, amical ou des expériences diverses qui œuvre en fond pour créer qui on est, ce que l’on est, qui l’on veut être ou devenir.

On pense avoir du temps, on pense être éternel mais le pragmatisme de la réalité aura toujours le dessus sur l’invention des idées, sur les suppositions du mental et sur les désirs.

Entrevoir c’est voir entre les choses, entre les évènements, entre les évidences ou les raccourcis simplistes, c’est aussi voir ce qui est invisible, non perceptible aux sens, c’est rencontrer l’ineffable et l’insondable, par ce qui n’est pas déductible par la raison et la logique d’un raisonnement inéluctablement biaisé par son cadre structurel (factuel et expérientiel).

Rencontrer ce qui n’est pas pensable est impensable pour le matérialiste et le structuraliste car il ne peut concevoir ce principe et donc il n’existe pas dans son esprit et ne peut y prendre place.

Si l’espace n’est pas déjà présent pour y poser l’objet, l’objet ne pourra y entrer et y demeurer. La pièce d’un puzzle ne peut se placer si la conformation de l’espace ne correspond pas à celle-ci. C’est pourquoi, croire ou concevoir tous les possibles permet d’y faire entrer l’expérience, même si elle n’est pas de l’ordre de l’expérience mais de l’impérience autrement dit : l’expérience intérieure en quelque sorte, ce qui vient de l’intérieur et qui n’est pas soumis aux principes structurels et qui a sa source en-deça du corps.

On peut toujours objecter que cette expérience serait, malgré tout, inféodée à la structure du cerveau et donc à la physiologie et au cadre humain. Certes, mais inversons ce principe (sans démonstration) pour considérer que l’information prend effet non pas à cause du cerveau mais qu’elle nous apparaît grâce au cerveau , qu’elle prend place grâce au cerveau, celui-ci agissant en tant que détecteur; ainsi supposons qu’elle est comparativement modelée à notre conscience grâce au cerveau à partir d’une forme/état qui le surpasse, qui englobe la matière sans être de la matière.

Le cerveau serait ainsi un simple projecteur, limitant bien entendu, mais projecteur d’une information qui serait plus riche qu’il ne pourrait l’appréhender. L’intuition ou le sens relationnel serait la caméra personnelle nous permettant d’appréhender le réel, un réel plus vaste que tout ce que l’humanité pourrait vivre en mille milliards d’années. Si ce réel peut se transposer en une partialité projective qu’on appelle alors la réalité (ou expérience de vie et de conscience dans le jivatman), c’est que nous possédons le projecteur, qui a le rôle aussi, d’écran de transposition.

Où se placerait alors l’intuition et quelle serait sa nature ?

L’intuition n’a pas de support en tant que telle, elle n’est qu’une résonance de la conscience avec la Conscience globale de l’univers, en lien avec l’attention et l’intention. S’il y a bien projection c’est la projection d’un canal de circulation privilégié, comme un cordon, comme un guide d’onde qui permet par l’intention, de privilégier un aspect particulier de l’univers, des informations existant dans l’univers et concommitament en tout point de l’univers.

En aparté, le point au sens mathématique du terme, n’a aucune dimension, aucun volume, il exprime donc le néant, l’absence de toute chose en tant que réalité, en ce sens l’univers est composé d’une infinité de néants dont chacun est aussi indépendant des autres et constitue un univers en soi inaccessible à notre univers, c’est en quelques sorte le paroxysme structurel de la fractalité où cet ensemble d’univers-néants infini constitue lui-même un univers-néant dans une structure lui étant inaccessible puisque indépendant de toute chose extérieure à lui, il devient ainsi (notre univers) un néant pour un univers l’englobant.

Le fait de considérer que le rien peut être l’absence de relation entre deux choses aussi séparées entre elles que peuvent l’être deux points mathématiques de leur point de vue propre. L’espace-temps d’un point étant nul, il n’accède à aucune autre chose ou autre point que lui-même. Et pourtant, l’ensemble de ces néants mathématiques peut être considéré comme une totalité ou encore, tous ces néants sont équivalents et constituent une continuité d’espace-temps, de leur infini (l’infini de tous les points) peut émerger l’infini de toutes les propriétés inconcevables et inimaginables.

Le néant est équivalent de l’infini en soi : un univers sans fin, infini, aurait la propriété que n’importe quel objet de cet univers serait à une distance infinie de tout autre objet de cet univers, la notion même d’espace-temps s’évanouirait au profit d’un équivalent du néant. Le néant et l’infini sont équivalents même si mathématiquement opposables.

Si un infini est constitué d’une infinité d’objet, est-ce que tous ces objets sont reliées, emplissent l’espace-temps ou y ‘a t-il séparation possible entre ces objets ?

….

Ce texte écrit il y a deux jours est une partie d’une réflexion plus complète qui sera publiée sous une autre forme d’ici quelques années.

Mickito, 29/08/2021

Festival du film Antarctique WIFFA (www.wiffa.aq)

Festival du film Antarctique WIFFA (www.wiffa.aq)

Comme chaque année depuis 2006, le festival du film antarctique (Antarctic Film Festival) réunit les bases volontaires à l’élaboration de films pour ce concours international (qui se veut bon enfant) selon deux critères:

un concours libre où le scénario n’est pas imposé ni la limite de temps (catégorie Open) et un coucours aux critères imposés par 5 éléments qui sont des contraintes obligatoires ainsi qu’une durée de film limitée à moins de 5 minutes ainsi qu’un contrainte de durée de réalisation en moins de 48 heures.

Cette année 2021, les contraintes qui nous ont été communiquées vendredi soir sont:

1. Sound: THE FLUSHING OF A TOILET, chosen by Amundsen-Scott South Pole Station – United States.

2. Object: a WIGWAM (Native American hut). Chosen by Arctowski– Poland.

3. Famous quote: « please, draw me a sheep » – Saint Exupéry (Le Petit Prince). Chosen by Amsterdam Island – France.

4. Famouscharacter: “Donkey” (from Shrek, of course with the Eddie Murphy accent. Chosen by Macquarie Island– Australia.

5. Action: to taste a glass of red wine. Chosen by Crozet Island – France

soit en français:

1: un son de chasse d’eau

2: un wigwam (tente ou abri amérindien)

3: la demande « dessine-moi un moutin » de Saint-Exupéry

4: l’âne de Shrek avec l’accent d’Eddy Murphy

5: l’action de goûter un vin

Le scénario concocté par DDU dans ce cadre d’un film à fournir en 48 heures depuis la connaissance des 5 contraintes, est un conté narré sur la quête d’un âne magique.

Le scénario a été concerté le vendredi soir et les dialogues et scènes affinés dans la matinée du samedi avec la recherche des accessoires. Il a nécessité toute une après-midi de tournage et une soirée avec la participation de quasi tous les membres de la base.

Malgré le vent particulièrement glacial nous avons effectué une scène en extérieur qui s’est révélée très utile pour le dynamisme du film.

Dans la soirée de samedi, jusque tard dans la nuit, notre vidéaste d’excellence Nathan a commencé à monter le générique et d’autres ont commencé à oeuvrer sur les sous-titres et la bande son.

Toute la journée du dimanche a été consacré à la mise en forme du film, au montage, au choix des musiques, à l’enregistrement de la bande-son des narrateurs, aux réglages et aux calages audios et au perfectionnement de tous les éléments nécessaires à la finalisation de ce court-métrage.

Le film a ensuite été envoyé par internet en fin d’après-midi sur la plateforme dédiée aux participants.

Chaque base notera selon différents critères son premier choix après le visionnage de tous les films au concours.

  • Meilleur film Open
  • Meilleur film 48H
  • Meilleure utilisation des 5 éléments
  • Meilleur montage
  • 0riginalité
  • Meilleur(e) acteur/actrice
  • Meilleure action
  • Meilleure photographie/Gestion Lumière
  • Meilleur costume
  • Meilleur son
  • Meilleure bande sonore

Tous les films réalisés 2021 seront bientôt visibles depuis la plateforme https://www.wiffa.aq/en/filmlist et ceux des années passées sont visualisables.

La station DDU a réalisé trois film, un conte pour le 48h, un clip (Diggy Diggy snow) pour l’Open et un one-cut en bonus (hors concours, photo de l’article) pour l’Open.

Solstice d’hiver: la tortue des hivernants de Dumont-d’Urville

Photo: Thomas Mougeot, Serge Fuster, ©IPEV

A l’heure où le Soleil a culminé il y a une semaine au plus bas de son parcours diurne, course d’une durée de deux heure environ, l’équipe des hivernants de la station Dumont-d’Urville (depuis cette année il faut écrire avec un trait d’union, c’est officiel) s’est positionnée en petite tortue pour la photo traditionnelle du solstice hivernal.

Les festivités de Midwinter ont vu de nombreux jeux collectifs se réaliser dans une ambiance bon enfant. Certains soirs presque tout le monde était couché avant 23h00 une fois les activités terminées. Une Midwinter très sage et donc reposante et bien amicale.

Le ciel n’octroie que peu de place au soleil, une tempête a cours ce jour avec un certain white out qui bouche la vue au-delà de 10 à 20 mètres.

Pour ma part j’ai pu donner quelques cours de peinture, en technique d’aquarelle, ce qui m’a remis dans la bain puisque je m’active à la technique à l’huile principalement ici et cela fait une dizaine d’année que je n’ai pas vraiment réalisé de peinture en aquarelle.

De gauche à droite du troisième rang vers le premier: Raphaël (ingénieur sismologie-magné), Michaël (météo), Nathan (pâtissier), Pierre (cuisinier-intendant), Sébastien (Chef technique), Laurent (Gérant postal), Xavier (ingénieur glacio-Lidar), Bandiougou (Radio-transmissions), Thibault (électrotechnicien), Yann (météo) 2ème rang: Emma (ingénieur seconde centrale), Léandre (Mépré), Nicolas (Plombier-chauffagiste), Mickaël (Menuisier), Laura (chef météo), Alexandre (ingénieur chef centrale), Serge (DISTA),
1er rang: Emmanuel (ingénieur informaticien), Camille (biologiste, programme 109), Adélie (biologiste, programme 137), Nathan (mécanicien véhicules), Thomas (médecin)

Enneigement de la Croix Prudhomme en 2021

En hommage à André Prudhomme, météorologue à DDU lors de son second hivernage (TA03), disparu le 7 janvier 1959 lors d’une tempête en effectuant des relevés météo la veille de son départ vers la France, une croix a été érigé il y a fort longtemps à la pointe nord-ouest de l’île des Pétrels. Cette croix de fer fixée sur un rocher parfaitement visible il y a 10 ans, émerge tout juste dorénavant de la neige qui s’accumule d’année en année dans cette zone de l’île. Cette croix est classé au patrimoine des monuments historiques.

D’ici 5 ans, il est probable que cette croix et le souvenir de ce scientifique, disparaissent de la conscience des futurs hivernants.

promenade sur la banquise le 25 avril

Une promenade autour de l’île des Pétrels le 25 avril dans le silence de l’Antarctique.